Au début, le dessin de Coucho rappelle celui de Jacovitti mais il incorpore un rendu du mouvement et un graphisme sonore propres aux dessinateurs humoristiques franco-belges tels Franquin ou Uderzo. Ses histoires sont des épisodes d'une absurdité à toute épreuve, dans lesquelles il glisse à l'occasion du sexe grotesque et de la violence gratuite et outrancière. L'efficacité comique de ses gags est atteinte par la répétition, accompagnée d'inflation, conduisant aux délires les plus aboutis, tel ce soldat revenu blessé plusieurs fois de missions dangereuses, et que l'on retrouve sur un fauteuil roulant sous forme d'un chapelet de saucisses. Coucho se moque de tout, des modes, de la bonne convenance, de l'ordre et surtout de tout ce qui appartient à une église. Ces premières bandes ne se rattachent pas à un personnage défini, si ce n'est aux apparitions récurrentes d'un grand dégarni avec trois poils sur la tête, parfois dénommé Scott (c'est lui « l'homme au costard gludure »).




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