Megalex est une cité planétaire. Ses bâtiments, ses rues tirées au cordeau, ses fumées, sa grisaille ont envahit la totalité de la surface du globe. La gestion de la société est simple: les enfants naissent déjà adultes par procréation androïde, ils ont 400 jours de capital vie et sont remplacés au terme de ce délai. Pas de contestation, pas de révolte, pas de rêve ni d'imagination ou d'espoir sur Megalex. Tous les habitants sont calibrés sur le même moule et pré-programmés! Mais parfois, la matrice est victime d'un bug, et c'est un être différent qui apparaît. On l'appelle, l'anomalie. Il faut l'éradiquer. Les fans de Jodorowski seront tout attendris par ce premier tome car on retrouve des éléments constitutifs de l'univers de l'Incal : ouiski et s.v.p. pour ne citer qu'eux. Le dessin de Beltran est une pure merveille. La modélisation 3D a permis de créer des images et des effets d'une rare qualité. Jodorowski a toujours su bien s'accompagner. Avec lui, la BD devient un objet d'art. Seul reproche, le récit est trop court ou ne rentre pas assez vite dans le vif du sujet. A la fin de l'album, je me doute bien de quoi il va être question dans les prochains tomes, mais j'ai manqué totalement d'intimité avec les protagonistes de l'histoire. Un bon moment, mais beaucoup trop court et qui laisse sur sa faim !
Megalex Tomes 1 à 3
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Megalex est une cité planétaire. Ses bâtiments, ses rues tirées au cordeau, ses fumées, sa grisaille ont envahit la totalité de la surface du globe. La gestion de la société est simple: les enfants naissent déjà adultes par procréation androïde, ils ont 400 jours de capital vie et sont remplacés au terme de ce délai. Pas de contestation, pas de révolte, pas de rêve ni d'imagination ou d'espoir sur Megalex. Tous les habitants sont calibrés sur le même moule et pré-programmés! Mais parfois, la matrice est victime d'un bug, et c'est un être différent qui apparaît. On l'appelle, l'anomalie. Il faut l'éradiquer. Les fans de Jodorowski seront tout attendris par ce premier tome car on retrouve des éléments constitutifs de l'univers de l'Incal : ouiski et s.v.p. pour ne citer qu'eux. Le dessin de Beltran est une pure merveille. La modélisation 3D a permis de créer des images et des effets d'une rare qualité. Jodorowski a toujours su bien s'accompagner. Avec lui, la BD devient un objet d'art. Seul reproche, le récit est trop court ou ne rentre pas assez vite dans le vif du sujet. A la fin de l'album, je me doute bien de quoi il va être question dans les prochains tomes, mais j'ai manqué totalement d'intimité avec les protagonistes de l'histoire. Un bon moment, mais beaucoup trop court et qui laisse sur sa faim !
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