« Hé ! bien, qui m' aime me suive ! » L' homme qui, tout sourire, vient de lancer cela à la cantonade, s' éloigne vers le désert laissant ses empreintes sur le sol. Seul un vautour se met à sa suite... C' est par cette ultime planche emplie d' optimisme que se clôturent les Idées noires, pérégrinations dans l' imaginaire de Franquin. Véritable bouffée d' oxygène pour leur auteur, les Idées noires lui permirent de s' affranchir des us et coutumes de l' époque. Son côté Mister Hyde va pouvoir pleinement s' exprimer en marge de productions plus classiques et trouver là un exutoire temporaire lui permettant de se libérer de quelques unes de ses angoisses. L'autoportrait en couverture de l'édition originale, où l'on voit Franquin littéralement "broyer du noir", n'était pas qu'une métaphore. Leur première apparition eu lieu en mars 1977 dans le Trombone illustré, supplément débridé du Journal de Spirou, puis se poursuivirent dans Fluide glacial jusqu'en décembre 1984.



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